Les ensorceleuses
Invalid slider ID or alias.Difficile d’être objective sur l’un de ses films préférés ! Et cette année c’est le 20 ans de cette petite merveille, quand j’ai réalisé ça hier soir je me suis hop hop je dois leur en parler !!
Je me rappelle l’avoir découvert un soir d’halloween avec des amies du collège ou nous avions loués tous les films possibles sur les sorcières et maléfices pour faire une nuit blanche ! Ah ah et c’était un des moins violents (s’ensuivit l’exorciste chucky et souvient toi l’été dernier et que sais d’autres ah…ahh)
FICHE TECHNIQUE
- Date de sortie : 1998
- Réalisateur : Griffin Dunne
- Scénaristes :
- Alice Hoffman (roman)
- Robin Swicord
- Adam Brooks
- Directeur de la photographie : Andrew Dunn
- Musique : Alan Silvestri
- Acteurs principaux :
SYNOPSIS :
Les soeurs Owen sont magiciennes de mères en filles… Mais elles vivent aussi sous le coup d’une malédiction : une mort prématurée attend les hommes qu’elles ont la faiblesse d’aimer ! Alors pour éviter de mourir de chagrin comme leur mère, Sally (Sandra Bullock), la réservée, aspire à une vie normale et rangée, tandis que Gillian (Nicole Kidman), l’exubérante, vole de conquête en conquête… Mais le dernier petit ami de Gillian ainsi qu’un sort de Sally s’est jetée en étant enfant ne vont pas tarder à bouleverser la vie des deux sœurs.
INTÉRÊT DU SCÉNARIO :
La magie de ce film ? Une histoire de sorcière de malediction, sur fond de campagne américaine incarnée par deux actrices magnifiques : Sandra Bullock et le goal ultime de ma vie Nicole Kidman dans sa jeunesse.
(NB dès que j’ai eu un ordi tous mes fonds d’écran étaient des photos de Nicole Kidman ah ah, même pendant mon cursus de droit).
Un duo de soeurs à travers les générations, deux tantes brunes et rousses, deux sœurs brunes et rousses et les filles de la brune, reprennent le flambeau en étant brune et rousse. Une histoire de famille, de malédictions, de gentilles sorcières, d’amour de passion…
c’est doux, tendre et ça remet aussi les idées en place sur le bien et le Mal, avec un soupçon de drame et d’humour aussi.
Ce film basé sur une nouvelle est un pur bijou des années 90, le stylisme des fringues ne nous laisse aucun doute la dessus, et je dois dire que ce petit vent de nostalgie sur ma jeunesse est une véritable source de jouvence chaque automne quand je le regarde à nouveau.
JEUX D’ACTEUR :
Aucune objectivité la dedans… je suis intimement convaincue que ce sont deux actrices incroyables et la justesse des rôles qu’elles incarnent les précèdent souvent. Je ne pense pas que ce film déroge à la règle même si le rôle de Nicole Kidman est moins profond en émotions, mais plus complexe dans la mesure où elle est ensorcelée (ce n’est pas exactement ça mais j’essaye de ne pas trop en dévoiler hihi)
Les tantes et les petites filles sont juste adorables et je croise fort les doigts pour avoir des enfants aussi choux. Et grâce à l’une d’entre vous quelque chose qui ne m’avait jamais sauté aux yeux me semble limpide maintenant ! La tante brune charismatique en diable, n’est autre que Stockard Channing l’inoubliable Rizzo dans Grease. C’est fou comme parfois on voit quelque chose sans le voir !
Les femmes du village, elles aussi sont juste parfaites et jouent à la perfection cette ambivalence entre l’envie de savoir et la peur quand elles sont au courant, tremblantes puis explosant de rire. Une réunion chaleureuse qui donne foi en la puissance d’une communauté.
PHOTOGRAPHIE
Le village américain dans toute sa splendeur, son côté desperate housewife, des grands espaces près de l’océan. De jolis petits tableaux dépeignant parfaitement ce folklore agréable de l’univers d’une sorcière, traditionalisme des lumières et couleurs chaudes jouent avec les clairs obscurs des moments de trouble. Et rien qu’à voir la vieille maison en bois, la cuisine ou l’herboristerie on entend le bois craquer, et les odeurs d’encens et de fleurs dans l’air.
Ce n’est pas le film le plus esthétique mais il a le mérite de créer de jolies images rentrant exactement dans l’imaginaire collectif que nous nous en faisons.
MUSIQUE
La musique qui revient souvent fait souffler un vent de magie dans la pièce. Elle est douce, et lumineuse et l’instant le plus marquant est lors de l’allumage des bougies 🕯…
une bo de film d’accompagnement parfaitement dosée sans thème remarquable au point de l’écouter en dehors du visionage du film.
AVIS
Un bonbon à la citrouille d’halloween a consommer sans modération ! Good feeling à souhait avec la petite dose de frisson et de magie qu’halloween nous inculque.
Vous l’aurez compris jadoooooooooore ce film !!!
Bon et je dois dire aussi qu’adorant la sorcellerie depuis toute jeune, je rêvais d’avoir un chat un jour mais je les détestais en vrai ahahah. J’ai découvert dans ce film pour la première fois qu’il était possible d’avoir deux yeux de couleurs différents, des petits yeux vairons atypiques. Autant vous dire que je suis convaincue que ma Nala est arrivée dans ma vie comme une finalité de tout ça ❤︎
(Faudrait que j’envisage de faire des brèves sur des films que je n’aime pas sinon vous allez croire que je ne suis jamais objective ah ah)
Gataurya
Je n’avais jamais entendu parler de ce film mais je file le rajouter à ma liste des films à voir ! Merci pour la decouverte